Et les grands frères et les grandes sœurs dans tout ça ?
Chaque nouvelle naissance est spéciale … Et chaque bébé est unique !
Ce n’est pas parce qu’on a déjà un bébé qu’on est paré pour affronter tous les défis liés à l’arrivée d’un nouveau bébé ; surtout quand il faut aussi jongler avec le premier (ou les premiers) ! Jalousie, crises, évolution inverse (refaire pipi au lit, reboire au biberon alors qu’il ne le faisait plus, …) sont des situations que pourrait vivre ou vous faire vivre votre premier enfant (ou vos premiers enfants).
Pas de panique … tout le monde est passé par là …
La place de votre ou de vos enfant(s) va également changer au sein de cette famille qui s’agrandit. Ce n’est pas non plus toujours facile pour eux de trouver leur équilibre, ils peuvent se sentir délaissés mais ils ont pourtant toujours bien besoin de vous ! Laissez leur le temps : à chacun son rythme d’adaptation …
Le Ligueur vous en parle et vous donne quelques astuces dans son article « Un « deuxième » … comme sur des roulettes ? ».
L’ONE parle également de « Grand frère, grande sœur » dans sa brochure « Un bébé … et après ? » à partir de la page 35.
Le Ligueur conseille également différents ouvrages pour parler de la grossesse et du bébé à votre enfant : c’est par ici.
Déjà pendant la grossesse, il était content. Et maintenant, il est super attentif. On nous avait dit qu’il allait peut-être régresser, etc. mais c’est l’inverse. J’ai l’impression qu’il fait un bond en avant. Il devient un peu responsable. Il veut s’en occuper tout le temps, aller lui remettre la sucette (bien au fond de la bouche [rires]). Il est vraiment … très attentif, très doux … Enfin doux, à sa manière.

Pour la deuxième, quand elle est arrivée, c’était incroyable : en fait, elle a eu peut-être, je dirais trois semaines où c’était un peu difficile, elle avait du mal à trouver sa place et tout ça … du coup, on est tous partis en vacances, on a changé d’air, changé de rythme, on est parti à la campagne … et en fait, tout est revenu dans l’ordre. Je dirais que bon, il y a eu un temps d’adaptation quand même : oui, trois semaines ; peut-être un mois. Et maintenant ça se passe bien, même plutôt très bien. En fait, elles sont toutes les deux très complices. Elles sont petites mais on sent qu’il y a déjà quelque chose quoi. C’est marrant.

C’est génial. C’est vraiment un grand … on dit souvent qu’il faut ou beaucoup d’écart ou pas beaucoup d’écart … ben moi, je trouve que, avec ce que j’avais vécu de la première grossesse et du premier accouchement, 11 ans d’écart c’est génial. C’est génial pour le grand, c’est génial parce qu’il n’y a plus de jalousie : il a 11 ans donc il a vécu toute une partie de sa vie où on ne s’est vraiment occupé que de lui donc il est, j’ai l’impression, soulagé : l’air de dire « je n’aurai pas toutes les merdes sur le dos ». Il est soulagé, détendu et il est très attentif à son petit frère. Maintenant, c’est même, quand je m’occupe un peu trop de lui, qu’il m’envoie péter et qu’il me dit : occupe-toi un peu du petit parce que …

Quand nous sommes revenues à la maison, elle ne voulait pas s’approcher du bébé. Un jour, j’étais en train de me laver et quand je suis sortie de la salle de bain : « Mamannnnnnnn ». Parce que, avant, pendant la grossesse, c’était chaque matin, elle voulait tout le temps soulever ma robe et faire des bisous sur mon ventre ; sinon elle pleurait. Et là … Je lui ai dit : « Tu vois, le bébé n’est plus là. C’est elle. C’est ta petite sœur. Elle s’appelle Ariella ». Elle m’a regardée. Elle m’a suivie dans la chambre. Elle a soulevé ma robe. Je lui ai dit : « Je ne te mens pas. Il n’y a plus de bébé là ». Et quand elle a vu que je n’avais plus de gros ventre, elle a couru, elle est sortie de la chambre en criant « Ariella !!! ». Je lui ai dit : « le bébé est là, dans le salon. Il n’est plus dans le ventre de maman». Et elle criait : « Ariella, ça va ? Coucou ! ». Et là, elle a compris, je pense, que c’était sa sœur. Comme une grande. [Rires]

Pendant la grossesse ça allait. Mais quand la petite est arrivée, c’était un peu plus compliqué : la grande n’écoutait plus du tout …

Il n’y a jamais eu du négatif vis-à-vis d’elle … jamais de jalousie … depuis tout le temps, c’est SA petite sœur, il la garde. A l’hôpital, il ne voulait pas la lâcher, pas la passer aux gens. Non, il a très vite fusionné avec elle dès le départ. Je savais bien qu’il aimait bien les bébés, parce qu’il y en a dans notre entourage, mais là, sa petite sœur, oulala … Il ne faut pas y toucher !
